SMCRS - Service Metropolitain de Collecte de Residus Solides

Le SMCRS, principal responsable des déchets solides
Dans la gestion des déchets solides, le SMCRS joue un rôle de première importance. Il travaille jour et nuit afin de débarrasser la capitale et ses zones avoisinantes de leurs ordures.

Le Service métropolitain de collecte de résidus solides (SMCRS) a été créé par le décret du 3 mars 1981 et placé sous la tutelle du ministère des Travaux publics, Transport et Communications (MTPTC), puis transféré à la communauté urbaine par l’arrêté du 30 septembre 1983, avant d’être placé de nouveau sous le contrôle du MTPTC par le décret du 9 octobre 2009. Actuellement, le SMCRS est placé sous la double tutelle du MTPTC et du ministère de l’Intérieur.

Selon la loi portant sa création de cette entité, le SMCRS doit assurer la collecte et le traitement des résidus urbains, à savoir : les ordures ménagères, les déchets encombrants des ménages, les déchets des collectivités (restaurants, commissariats, écoles, etc.) et les déchets des commerçants, artisans et industriels.

La mission du Service métropolitain de collecte des résidus solides est de collecter les déchets solides seulement dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, à savoir : Carrefour, Port-au-Prince, Delmas, Pétionville, Tabarre, Cité-Soleil, Croix-des-Bouquets et la zone de Montagne Noire. Puisque la flotte de bennes à ordures ne répond pas, pour pouvoir desservir ces huit zone, la direction de SMCRS choisi de mettre sur pied un plan visant à cibler les zones ayant le plus de détritus. Entre-temps, les mécaniciens de l’institution travaillent sans relâche afin de réparer les camions qui peuvent l’être.

Le travail du SMCRS est très compliqué, compte tenu de la complexité de notre urbanisme. Pour gérer les déchets, le SMCRS compte lancer, sous peu, le projet Phoenix, à travers lequel l’État pourra produire jusqu’à 50 mégawatts d’électricité et produire du gaz Diesel à partir de pneus et d’huiles usées de moteurs. Cela permettra au SMCRS de se faire de l’argent et de ne plus dépendre du gouvernement central.