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FACTSHEET 2012 Ha?ti va de lavant pas ? pas [FR] FACTS AND FIGURES 2012 Haiti is moving step by step [EN]
Contexte
Le 12 janvier 2010, Ha?ti est d?vast? par un tremblement de terre dune magnitude sans pr?c?dent. La r?gion de Port-au-Prince en est l?picentre. Au moins 225.000 personnes sont tu?es, plus de 300.000 sont bless?es et 2,3 millions quasiment un quart de la population sont d?plac?es. Le Gouvernement perd des milliers de fonctionnaires et la plupart de ses infrastructures, dont les plus importantes, sont en ruines. 102 membres du personnel des Nations Unies perdent ?galement la vie dans leffondrement du Quartier G?n?ral de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Ha?ti (MINUSTAH) et dautres b?timents annexes. Cependant, en d?pit de ces circonstances tragiques, la r?ponse apport?e par les Nations Unies a ?t? sans pr?c?dent, avec un mandat adapt? ? ce nouvel environnement exceptionnel.
Depuis le tremblement de terre, la MINUSTAH a assur? la s?curisation de la distribution de lassistance humanitaire ? quelque 4.3 millions de Ha?tiens et aid? ? fournir des abris provisoires ? quelque 1.5 million de personnes. La MINUSTAH a ?galement jou? un r?le cl? dans la s?curisation des zones urbaines ha?tiennes et des camps de d?plac?s. La contribution des compagnies de g?nie militaire envoy?es en renfort apr?s le 12 Janvier 2010, sest par cons?quent ?tendue au d?blaiement des d?combres qui jonchaient les rues, ? la r?paration des routes, et ? la mise sur pieds dabris provisoires le plus rapidement possible. Un nouveau d?fi a test? la capacit? de r?ponse de la MINUSTAH ? la fin de lann?e 2010 : l?pid?mie du chol?ra et le passage de deux ouragans, pour lesquels la Mission a mobilis? ses ressources humaines, logistiques et financi?res pour assister les autorit?s et la communaut? humanitaire dans la r?ponse ? apporter aux personnes sinistr?es.
Une fois la phase durgence pass?e, la MINUSTAH a poursuivi la mise en Suvre de son mandat, notamment en fournissant son appui technique et logistique ? lorganisation des ?lections l?gislatives et pr?sidentielle.
Dans la continuit? de plusieurs r?solutions vot?es ? partir de 2011, le Conseil de s?curit? a adopt? la R?solution 2119 dans laquelle il a prorog? dun an le mandat de la MINUSTAH, et d?cid? de la r?duction continue de ses effectifs militaires et policiers autoris?s. Les effectifs militaires autoris?s sont donc ainsi pass?s de 8.940 post-s?isme ? 5.021 pr?vus suite au retrait progressif d?l?ments dinfanterie et de g?nie, et les effectifs de police de 4.391 ? 2.601 officiers, comme recommand? par le Secr?taire g?n?ral de lONU, Ban Ki-moon, dans son rapport en date du 19 ao?t 2013.
? lavenir, tout am?nagement de la configuration de la force devrait reposer sur l?tat g?n?ral de la s?curit? sur le terrain, compte tenu du d?veloppement continu des capacit?s des autorit?s publiques, notamment par le renforcement en cours de la Police Nationale dHa?ti (PNH).
Caract?ristiques
Mission
Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Ha?ti MINUSTAH
Quartier G?n?ral
Port-au-Prince, Ha?ti
Bureaux r?gionaux
Cap-Ha?tien, Fort Libert?, Gona?ves, Hinche, Jacmel, J?r?mie, Les Cayes, Mirago?ne, Port de Paix
Mandat actuel
R?solution 2012 10 octobre 2013
Effectifs (chiffres du 5 F?vrier 2014)
5 824 militaires et 2 425 policiers UNPOL , 437 civils internationaux, 1 302 civils locaux et 195 volontaires des Nations Unies (VNU).
Le 10 octobre 2013, par sa r?solution 2119, le Conseil de s?curit? a d?cid? que leffectif de la MINUSTAH pourra s?tablir ? 5 021 soldats de tous rangs et que la composante polici?re de la Mission pourra atteindre 2 601 membres.
Budget de la mission
Par sa r?solution A/67/719 du 31 janvier 2013, lAssembl?e g?n?rale a affect? la somme de 572 270 800 dollars ? lentretien de la MINUSTAH pour la p?riode allant du 1er juillet 2013 au 30 juin 2014.
Pertes en vie humaines
65 militaires
33 agents de police de lONU (incluant les FPU)
42 civils (internationaux)
27 civils (locaux)
5 autres
Total : 173
sources : un.org
Pr?c?dents rapports
Site web du D?partement des op?rations de maintien de la paix
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Historique
La premi?re mission
La premi?re intervention des Nations Unies en Ha?ti date de f?vrier 1993, lorsqua ?t? d?ploy?e la Mission civile internationale conjointe ONU-OEA en Ha?ti. En septembre 1993, le Conseil de s?curit? a ?tabli la premi?re op?ration de maintien de la paix dans le pays, la Mission des Nations Unies en Ha?ti (MINUHA).Toutefois, en raison du refus de coop?rer des autorit?s militaires ha?tiennes, la MINUHA na pas pu ?tre compl?tement d?ploy?e ? l?poque et sacquitter de son mandat.
En juillet 1994, le Conseil de s?curit? a autoris?, par sa r?solution 940 (1994), le d?ploiement dune force multinationale de 20 000 membres pour faciliter le retour rapide des autorit?s ha?tiennes l?gitimes, maintenir la s?curit? et la stabilit? dans le pays et promouvoir l?tat de droit. La force multinationale a ?t? suivie par une s?rie de missions successives des Nations Unies de 1994 ? 2001, dont notamment la MINUHA qui a assum? lint?gralit? de ses fonctions en mars 1995, la Mission dappui des Nations Unies en Ha?ti (MANUH), la Mission de Transition des Nations Unies en Ha?ti (MITNUH) et la Mission de Police civile des Nations Unies en Ha?ti (MIPONUH).
Tout au long de cette p?riode, des faits positifs ont ?t? enregistr?s, notamment le r?tablissement dun certain degr? de d?mocratie, avec la premi?re passation des pouvoirs de mani?re pacifique entre deux pr?sidents d?mocratiquement ?lus, le d?veloppement dune soci?t? civile multiforme et sa participation croissante ? linstauration dune culture politique fond?e sur des valeurs d?mocratiques. Toutefois, il y a eu aussi des difficult?s. Du fait de la poursuite de la crise politique et de linstabilit? qui la accompagn?e, les r?formes s?rieuses ne se sont jamais concr?tis?es.
A lissue des ?lections pr?sidentielles et parlementaires de 2000, le Pr?sident Aristide et son parti Fanmi Lavalas se sont d?clar?s vainqueurs alors que le taux de participation navait gu?re d?pass? 10 %. Lopposition ainsi que les membres de la communaut? internationale a contest? les r?sultats et accus? le Gouvernement de manipulation. Le dialogue engag? ult?rieurement entre le Gouvernement et lopposition na pas abouti. Lopposition ?tait de plus en plus r?prim?e par les ?l?ments politis?s de la Police nationale ha?tienne et par des groupes arm?s irr?guliers partisans du Gouvernement. ? la fin de 2003, un nouveau mouvement dopposition uni comprenant les partis politiques, les acteurs de la soci?t? civile ainsi que le secteur priv? appelait ? la d?mission du Pr?sident. La CARICOM a offert sa m?diation et, le 31 janvier 2004, a pr?sent? un plan daction pr?liminaire, suivi en f?vrier dun plan dapplication ?labor? par le Groupe des Six, ? savoir les Bahamas pour la CARICOM, le Canada, lUnion europ?enne, la France, lOEA et les ?tats-Unis. Ces deux plans ont ?t? accept?s par le Pr?sident Aristide. Le plan daction pr?liminaire appelait ? des r?formes profondes, y compris la formation dun nouveau gouvernement, tout en permettant au Pr?sident Aristide de terminer son mandat. Cependant, lopposition a refus? dappuyer le plan. Plusieurs initiatives diplomatiques, conduites par la CARICOM et lOEA, ont ?t? men?es par la suite en vue de sortir de limpasse politique et d?viter une aggravation de la crise politique.
Arriv?e de la MINUSTAH
Au d?but de f?vrier 2004, un conflit arm? a ?clat? dans la ville des Gona?ves et les combats ont touch? quelques jours plus tard dautres villes. Les insurg?s ont progressivement pris le contr?le dune grande partie du nord du pays. Malgr? les efforts diplomatiques, lopposition arm?e a menac? de marcher sur la capitale ha?tienne. T?t le matin, le 29 f?vrier, M. Aristide a quitt? le pays. Le Premier Ministre, Yvon Neptune, a donn? lecture de sa lettre de d?mission. Quelques heures plus tard, Boniface Alexandre, Pr?sident de la Cour supr?me, a pr?t? serment comme Pr?sident int?rimaire, conform?ment aux dispositions constitutionnelles r?gissant la succession. Le 29 f?vrier au soir, le Repr?sentant permanent dHa?ti aupr?s de lOrganisation des Nations Unies a pr?sent? la demande dassistance du Pr?sident int?rimaire, par laquelle lautorisation ?tait donn?e aux contingents internationaux dentrer en Ha?ti.
Comme suite ? cette demande, le Conseil a adopt? la r?solution 1529 (2004) autorisant le d?ploiement dune force multinationale int?rimaire et sest d?clar? pr?t ? cr?er ensuite une force de stabilisation des Nations Unies pour faciliter la poursuite dun processus politique pacifique et constitutionnel et le maintien de conditions de s?curit? et de stabilit?. Comme lautorisait la r?solution, la Force multinationale int?rimaire a imm?diatement commenc? ? se d?ployer en Ha?ti.
En consultation avec le Pr?sident int?rimaire, le Premier Ministre dalors prend des mesures pour former un gouvernement de transition. Le 17 mars 2004, le Premier Ministre, en consultation avec le Conseil des sages (un groupe d?minentes personnalit?s) a form? un gouvernement de transition de 13 membres.
Afin de parvenir ? un large consensus politique concernant les activit?s du Gouvernement de transition, un pacte politique d?nomm? le ? Consensus de transition politique ? (Pacte), a ?t? sign? par le Premier Ministre, au nom du Gouvernement de transition, les membres du Conseil des sages, les repr?sentants des groupes politiques et les organisations de la soci?t? civile. Les signataires sont parvenus ? un accord g?n?ral sur la transition politique, qui sera caract?ris?e par la tenue des ?lections municipales, parlementaires et pr?sidentielles en 2005 et prendra fin avec linstallation du nouveau pr?sident ?lu. Le parti politique Fanmi Lavalas d?nonce le Pacte.
Le Pacte d?finit aussi les mesures ? prendre pendant la p?riode de transition dans les domaines suivants : s?curit?, d?veloppement, lutte contre limpunit? et la corruption, d?centralisation, ?lections, r?formes judiciaires, initiatives en faveur dune conf?rence nationale et dun nouveau contrat social, renforcement institutionnel des partis politiques et des organisations de la soci?t? civile, r?insertion des anciens ?l?ments arm?s et professionnalisation de la Police nationale ha?tienne. En outre, il a ?t? convenu de cr?er des commissions pour examiner les questions telles que les r?centes violations des droits de lhomme, les malversations financi?res et dautres questions li?es ? lancienne arm?e. Le Pacte souligne la n?cessit? de fournir une assistance aux victimes du gouvernement pr?c?dent. Il dispose ?galement que les signataires engageraient des discussions avec lOrganisation des Nations Unies concernant le statut de la Force multinationale int?rimaire et de lop?ration de maintien de la paix cons?cutive.
Dans un rapport au Conseil de s?curit? (S/2004/300) dat? du 16 avril 2004, le Secr?taire g?n?ral des Nations Unies sest f?licit? de la signature, par de nombreux dirigeants ha?tiens repr?sentant diff?rentes composantes de la soci?t?, du Pacte politique qui d?finit la voie ? suivre pendant la p?riode de transition. Il a toutefois regrett? ? que ce pacte nait pas ?t? loccasion de rapprocher tous les grands mouvements politiques, comme cela aurait pu ?tre le cas. Tous les Ha?tiens devraient avoir la possibilit? et ne pas laisser passer loccasion de participer r?ellement ? un d?bat national ouvert?, a-t-il soulign?.
Comme le pr?voit la r?solution 1529 (2004) du Conseil de s?curit? et compte tenu des conclusions de l?quipe d?valuation multidisciplinaire envoy?e dans le pays en mars 2004, le Secr?taire g?n?ral a recommand? la cr?ation dune op?ration multidimensionnelle de stabilisation en Ha?ti, qui serait d?nomm?e Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Ha?ti (MINUSTAH).
Souscrivant aux recommandations du Secr?taire g?n?ral, le Conseil de s?curit? a adopt? la r?solution 1542 du 30 avril 2004, ?tablissant la MINUSTAH pour une dur?e initiale de 6 mois et a demand? que la passation de pouvoirs de la force multinationale int?rimaire seffectue le 1er juin 2004.
Lors de cette m?me date, on assiste ? linstallation du contingent br?silien ? Port-au-Prince et la r?affectation des troupes chiliennes de la Forces multinationale int?rimaire ? la MINUSTAH en tant que forces de maintien de la paix des Nations Unies. Les autres contingents de la Force multinationale Canada, France, et ?tats-Unies dAm?rique- ont poursuivi leurs activit?s comme pr?vu dans la r?solution 1542 (2004) et continu? dassumer la responsabilit? op?rationnelle des forces dans le pays.
Conform?ment au sch?ma op?rationnel militaire retenu, les contingents de la MINUSTAH seront d?ploy?s par phases successives dans au moins sept secteurs sur lensemble du territoire. Une ?quipe de huit agents de police civile a ?t? pr? d?ploy?e d?s le 1er juin et a commenc? ? ?tablir le quartier g?n?ral de la police civile et ? proc?der ? un bilan de la structure, des besoins en formation, de la logistique et de ladministration de la Police nationale ha?tienne (PNH), avec laquelle des liens ?troits ont ?t? instaur?s.
En automne 2004, le d?ploiement des contingents dans lensemble du pays a continu? d?tre une t?che prioritaire majeure pour la MINUSTAH afin de stabiliser l?tat pr?caire de la s?curit? et de contribuer ? cr?er les conditions n?cessaires pour lapplication des autres volets du mandat. Le 8 novembre 2004 leffectif de la Mission ?tait de 4,493 personnes. Larriv?e de contingents suppl?mentaires a permis ? la Mission de se d?ployer dans lensemble du pays. A la m?me date, leffectif de la police civile de la Mission comprenait 978 personnes, dont 560 policiers et 6 unit?s constitu?es.
D?but 2005, la plupart des acteurs politiques semblent ?tre favorables ? linstauration dun dialogue national et ? lorganisation d?lections conform?ment au calendrier propos? par le Conseil ?lectoral provisoire. Le Gouvernement de transition a continu? ? d?fendre le pacte intitul? ? Consensus de transition politique ?, qui a ?t? sign? le 4 avril 2004.
La composante de la police de la MINUSTAH a continu? dapporter un appui op?rationnel ? la PNH. En m?me temps, la Mission a de plus en plus fait porter ses efforts sur la formation et le renforcement des capacit?s de la police nationale et a commenc? ? mettre en Suvre un programme de coimplantation, qui facilitera la fourniture de conseils, dun soutien et dune formation ? tous les niveaux de la police. Les conseillers de la police de la Mission ? l?cole de police ont continu? dencadrer et de faciliter la formation de la seizi?me promotion de la PNH qui comprend 368 nouvelles recrues, dont 15 femmes. En outre, la Mission a aid? ? la formation de 37 commissaires de police et de 49 inspecteurs de police.
En ?t? 2005, le gouvernement de transition a continu? d?tre en butte ? de graves difficult?s dans des domaines essentiels, tels que la s?curit?, les droits de lhomme et les conditions de vie, ainsi quaux critiques de divers secteurs de la soci?t?. Les tensions politiques et les probl?mes de s?curit? ont atteint leur paroxysme lorsque le journaliste et po?te de renom, Jacques Roche, a ?t? retrouv? assassin? le 14 juillet, quatre jours apr?s son enl?vement. Pendant cette m?me p?riode le processus ?lectoral a relativement progress? dans son ensemble. Il reste tout de m?me que le bon d?roulement du processus se heurte ? dimportants obstacles dordre technique et le dialogue politique demeure ? l?tat embryonnaire.
Une des priorit?s de la Mission cest la r?forme de la Justice, qui compte diff?rentes facettes. La professionnalisation de la Police nationale ha?tienne ne sera durable que si elle saccompagne dun progr?s g?n?ral des syst?mes judiciaire et p?nitentiaire. Lexamen de la MINUSTAH montre que bien des proc?dures ne respectent pas les normes internationales. Les quelques d?cisions rendues par les tribunaux sont rarement ex?cut?es. La corruption semble miner la confiance dans le syst?me judiciaire ? tous les niveaux. En outre, la d?pendance excessive du judiciaire par rapport ? lex?cutif le rend peu cr?dible. De lavis de la Mission, le renforcement ? long terme des capacit?s des syst?mes judiciaire et p?nitentiaire exigera des autorit?s ha?tiennes quelles donnent une structure et une base juridiques plus solides au syst?me judiciaire.
D?but 2006, l?v?nement le plus marquant a ?t? la tenue des ?lections nationales libres et r?guli?res, qui ont abouti ? la constitution dun parlement largement repr?sentatif et dun gouvernement multipartite ? lissue de consultations g?n?rales. 45 partis politiques et 33 candidats pr?sidentiels ?taient en liste et plus de 60% des ?lecteurs inscrits ont particip? ? l?lection pr?sidentielle et au premier tour des l?gislatives le 7 f?vrier 2006. M. Ren? Pr?val est devenu Pr?sident de la R?publique dHa?ti le 14 mai. Dans son discours dinvestiture, il a demand? quil soit fait place au dialogue pour apporter la stabilit? dans le pays. Le 30 mai, le pr?sident a nomm? Jacques Edouard Alexis au poste de Premier Ministre.
Au mois de d?cembre 2006, les ?lections municipales et locales se sont d?roul?es ? travers le pays. Pr?s de 29,000 candidats ?taient en liste pour pr?s de 10,000 postes municipaux et locaux. Pendant ce scrutin, la MINUSTAH sest charg? des aspects logistique et s?curitaire.
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Leadership
Repr?sentante sp?ciale du Secr?taire g?n?ral et Chef de la mission
Sandra Honor? (Trinit?-et-Tobago)
Mme Sandra Honor?, qui a pris ses fonctions le 15 juillet 2013, succ?de ? M. Mariano Fern?ndez Amun?tegui, du Chili, qui a achev? son mandat le 31 janvier 2013.
Mme Honor? apporte avec elle une vaste exp?rience des fora multilat?raux, y compris en tant que Chef de Cabinet du Sous-Secr?taire g?n?ral de lOrganisation des ?tats am?ricains (OEA), de 2000 ? 2005. Elle fut ?galement Assistante sp?ciale du Chef de la Mission dobservation ?lectorale de lOEA en Ha?ti, de 1995 ? 1996.
Diplomate de carri?re depuis 1979, Mme Honor? a servi son gouvernement dans de nombreuses fonctions. Elle a ?t? Ambassadrice au Costa Rica jusquen ao?t 2012 et a occup? plusieurs postes au Service diplomatique national, y compris ceux de Chef du protocole au Minist?re des affaires ?trang?res, en 2007, et de Directrice de la CARICOM et des affaires des Cara?bes, en 2005. Auparavant, elle avait ?t? membre des missions diplomatiques aux ?tats-Unis, de 1997 ? 2000, et au Br?sil, de 1983 ? 1988. Elle avait ?galement travaill? au Cabinet du Premier Ministre.
Mme Honor? est dipl?m?e en langues modernes des Universit?s de Besan?on et de Bordeaux, en France. Elle est titulaire dun dipl?me en relations internationales de l? University of the West Indies ? ? Trinit?-et-Tobago, et dun dipl?me en interpr?tariat de la ? Polytechnic of Central London ?.
N?e en 1953 ? Tunapuna, ? Trinit?-et-Tobago, Mme Honor? est mari?e et m?re dun enfant
Repr?sentant sp?cial adjoint du Secr?taire g?n?ral
Carl Alexandre (Etats-Unis)
M. Alexandre est membre du Senior Executive Service du Gouvernement des Etats-Unis depuis 2001. Il dispose dune vaste exp?rience manag?riale et de direction dans les domaines du d?veloppement international et de l?tat de droit. Il a ?t? le Directeur du Bureau de d?veloppement, dassistance et de formation du personnel de justice ? l?tranger du D?partement de la Justice des Etats-Unis, o? il supervisait les initiatives de d?veloppement et de mise en Suvre des initiatives dans le secteur de la s?curit? et de l?tat de droit ? travers le monde. Il a ?galement rempli les fonctions de Conseiller juridique principal r?sident en Ha?ti, pour le compte de son Gouvernement, de novembre 1994 ? juin 1997.
Il est dipl?m? en administration publique du Coll?ge John Jay de Justice Criminelle de lUniversit? de la ville de New York et Docteur en droit de lUniversit? dOklahoma City.
M. Alexandre est mari? et p?re de deux enfants.
Repr?sentant sp?cial adjoint du Secr?taire g?n?ral, Coordonnateur r?sident et Coordonnateur de laction humanitaire
Peter de Clercq (Pays-Bas)
Peter de Clercq, des Pays-Bas, ?tait pr?c?demment Repr?sentant sp?cial adjoint du Secr?taire g?n?ral pour la Somalie (Mission dassistance des Nations Unies en Somalie, MANUSOM), et Repr?sentant sp?cial adjoint pour la Somalie (Bureau politique des Nations Unies pour la Somalie, UNPOS). Il apportera dans ses nouvelles fonctions une solide exp?rience en mati?re de gestion des processus politiques, de d?veloppement du secteur de la s?curit?, de gestion des op?rations et des situations durgence, de protection des civils et du respect de l?tat de droit, ainsi que pour mobiliser laide humanitaire et laide au d?veloppement.
M. de Clercq a ?galement occup? le poste de Coordonnateur r?sident et Coordonnateur humanitaire par int?rim des Nations Unies au Soudan. Auparavant, il a travaill? pendant 27 ans aupr?s du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les r?fugi?s (HCR) o? il a occup? divers postes au si?ge du HCR ? Gen?ve et ? son bureau ? Budapest, ainsi que sur le terrain en participant ? des missions au Soudan, au Zimbabwe, en Angola et au Pakistan. Il a aussi appuy? les activit?s du D?partement des op?rations de maintien de la paix en R?publique d?mocratique du Congo (RDC), ainsi que celles du Programme des Nations Unies pour le d?veloppement (PNUD) au Soudan.
Titulaire dune ma?trise en sociologie du d?veloppement de lUniversit? de Tilburg (Pays-Bas), M. de Clercq est ?galement dipl?m? en relations internationales de lInstitut Clingendael, ? La Haye (Pays-Bas).
N? en 1959, M. de Clercq est mari? et p?re de cinq enfants.
Commandant de la force militaire
Lieutenant G?n?ral Jos? Luis Jaborandy Jr (Br?sil)
Le g?n?ral Jaborandy Jr remplace son compatriote, le g?n?ral Edson Leal Pujol, qui a termin? sa mission le 15 mars 2014.
Le g?n?ral Jaborandy Jr est entr? dans larm?e br?silienne en 1976. Il est devenu officier dinfanterie en 1979, avant de faire une carri?re militaire remarquable dans un certain nombre de postes de commandement et dadministration. En tant que g?n?ral de division, il a command? la 2e brigade dinfanterie Jungle, de 2010 ? 2011. En 2011, il a ?t? nomm? Chef d?tat-major du Commandement militaire de lAmazone. En 2013, apr?s avoir ?t? promu ? son grade actuel, le g?n?ral Jaborandy Jr a ?t? Commandant de la 8e r?gion militaire du Br?sil, son poste le plus r?cent.
Il a aussi ?t? conseiller parlementaire ? l?tat-major de larm?e et membre du Groupe dobservateurs des Nations Unies en Am?rique centrale (ONUCA) en 1991, et de la Mission dobservation des Nations Unies en El Salvador (ONUSAL) en 1992.
Le g?n?ral Jaborandy Jr est dipl?m? de l?cole d?tat-major de larm?e br?silienne, de lInstitut des hautes ?tudes militaires du Portugal et du Coll?ge interam?ricain de d?fense aux Etats-Unis.
N? en 1958, le g?n?ral Jaborandy Jr est mari?.
Commissaire de Police
Luis Miguel Carrilho (Portugal)
M. Luis Miguel Carrilho a ?t? nomm? Commissaire de police ? la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Ha?ti (MINUSTAH) le 9 janvier 2013.
Le Commissaire Carrilho a rejoint les Nations Unies en 1996, travaillant principalement sur ??la formation de la police civile de la Mission des Nations Unies en Bosnie-Herz?govine (MINUBH) jusquen 1998. Au cours des ann?es 2000 et 2001, il fait un retour aux Op?rations de maintien de la paix de lOrganisation des Nations Unies (ONU) dans le cadre de la lAdministration transitoire des Nations Unies au Timor-Lest (UNTAET).
? cette ?poque, M. Carrilho a servi ? titre de directeur du Coll?ge de formation polici?re du Timor-Leste et comme porte-parole du Commissaire de police de lUNTAET.
Il a finalement Suvr? ? titre de Commissaire de police de la Mission int?gr?e des Nations Unies au Timor-Lest (UNMIT) de f?vrier 2009 jusqu? la fermeture de la Mission en d?cembre 2012.
Le Commissaire Carrilho a travaill? auparavant au Bureau du Pr?sident du Portugal en tant que Chef de la s?curit?, o? il ?tait responsable de la supervision de la s?curit? du Pr?sident.
Il a ?galement servi en tant que Commandant de lUnit? de protection rapproch?e de la Police de la S?curit? publique, responsable de la s?curit? pour les dirigeants nationaux ainsi que les dignitaires ?trangers en visite au Portugal. Vers la fin des ann?es 1990, il a travaill? en tant que Chef de cabinet du Directeur du Coll?ge de police du Portugal.
Le mandat de la MINUSTAH
1. Le Dialogue politique et les ?lections
Appuyer le processus politique en cours:
Favoriser le dialogue politique sans exclusive et la r?conciliation nationale
Fournir un soutien logistique et s?curitaire dans la perspective des prochaines ?lections
2. Extension de lautorit? et renforcement des capacit?s de l?tat
Appui institutionnel
Au niveau central : conseils et assistance technique en vue de renforcer les capacit?s l?gislatives du Parlement et les capacit?s ex?cutives des minist?res.
Au niveau local: assistance technique aux autorit?s d?concentr?es (D?l?gations & Vice-D?l?gations), aux Communes et Sections Communales (formations, s?minaires, r?unions-d?bats, appui technique&).
QIPS Projets ? impact rapide
Aider le Gouvernement ha?tien ? renforcer les institutions ?tatiques en fournissant des services sp?cialis?s aux principaux minist?res.
Appuyer les autorit?s locales dans la mise en place des structures d?tat (r?habilitation de mairies et de palais de justice, formation des contr?leurs financiers, trousses de d?marrages pour les mairies&)
Appui ? la gestion int?gr?e des fronti?res
Fournir un appui technique dans l?laboration par le gouvernement du plan de gestion des fronti?res.
Faciliter la mise en place de patrouilles le long des fronti?res terrestres et maritimes.
3. Maintien de la s?curit? publique
La section de la RVC (R?duction de la violence communautaire) appuie :
La R?insertion :
- en milieu carc?ral et des anciens ?l?ments arm?s
- la cr?ation dopportunit?s ?conomiques dans les zones affect?es par la violence, comme solution alternative ? la violence arm?e. (Projets ? haute intensit? de main doeuvre).
- sensibilisation et mobilisation sociale des acteurs contre la violence
La maitrise et le contr?le des armes ? feu?:
- la mise en place dun syst?me denregistrement des armes ? feu
- la r?vision, ladoption et lapplication de la l?gislation sur le contr?le des armes
4. Appui ? la r?forme de l?tat de droit
R?forme de la Police
Appuyer la Professionnalisation de la PNH (formations, conseil et appui technique, monitoring et mentoring).
Renforcer les capacit?s par lappui ? la formation de nouvelles promotions de la PNH.
Accompagner le processus de certification des policiers (int?grit? et comp?tences).
R?forme de la Justice
Conseiller et apporter un appui technique ? la restructuration du MISP
Renforcer les capacit?s des magistrats, juges de paix, huissiers, greffiers.
Accompagner la modernisation de la L?gislation ha?tienne.
R?forme du syst?me p?nitentiaire
Appuyer la mise en Suvre du plan strat?gique de la DAP.
Appuyer lencadrement et la formation du personnel p?nitentiaire.
Renforcer les capacit?s institutionnelles et op?rationnelles.
5. Droits de lhomme
Monitoring des violations des droits de lhomme par les autorit?s de lEtat (Police, Justice, Prisons).
Renforcement des capacit?s institutionnelles en mati?re de droits de lHomme (Police, Justice, Prisons, OPC et ONG).
Plaidoyer pour la place des droits de lhomme dans le d?veloppement et la lutte contre la pauvret? (droits ?conomiques sociaux et culturels).
Apr?s le s?isme d?vastateur qui a frapp? Ha?ti le 12 Janvier 2010, le Conseil a, par la r?solutions 1908 du 19 janvier et la 1927
du 4 juin, augment? les niveaux de forces globaux de la MINUSTAH pour appuyer le r?tablissement imm?diat, de reconstruction et de stabilit?. Il a demand? ? la MINUSTAH de continuer, dans le cadre de son mandat actuel, sa collaboration avec lOCHA et l?quipe de pays des Nations Unies ? soutenir les efforts humanitaires et de la r?cup?ration et ? la suite encourag? tous les acteurs de continuer ? sengager dans une planification conjointe et la coordination au niveau national et local. Le Conseil a encourag? la MINUSTAH de fournir un soutien logistique et lexpertise technique pour aider le Gouvernement dHa?ti de poursuivre ses activit?s pour renforcer les capacit?s de ses ?tablissements de primaut? du droit au niveau national et local, et dacc?l?rer la mise en Suvre de la strat?gie de r?installation du gouvernement pour les d?plac?s personnes. Il a demand? ? la Mission de continuer son soutien au Gouvernement ha?tien et le Conseil ?lectoral provisoire dans la pr?paration et la conduite des ?lections en Ha?ti, et de coordonner lassistance ?lectorale internationale en Ha?ti, en coop?ration avec dautres acteurs internationaux, y compris lOEA.
Rapports du Secr?taire G?n?ral sur la MINUSTAH
2014
Rapport N1424888
23 Mars 2014
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2013
2012
Rapport S/2012/678
31 ao?t 2012
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Rapport S/2012/128
8 mars 2012
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2011
Assembl?e G?n?rale A/66/332
2 septembre 2011
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Rapport S/2011/540
25 ao?t 2011T?l?charger
2010
Rapport S/2010/446
1 septembre 2010
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2009
Rapport S/2009/446
1 septembre 2009
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Rapport S/2009/1200
06 mars2009
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2008
Rapport S/2007/503
27 ao?t 2008
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Rapport S/2008/202
26 mars2008
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2007
Rapport S/2007/503
22 ao?t 2007
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2006
Rapport S/2006/1003
19 d?cembre 2006
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Rapport S/2006/592
28 juillet 2006
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2005
Rapport S/2005/636
6 octobre 2005
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Rapport S/2005/313Add.1
23 juin 2005
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Rapport S/2005/313
13 mai 2005
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Rapport S/2005/124
25 f?vrier 2005
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2004
Rapport S/2004/908
18 novembre 2004
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Rapport S/2004/698
30 ao?t 2004
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Rapport S/2004/300
16 avril 2004
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R?solutions du Conseil de S?curit?
Conseil de securite
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