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Dimitri Vorbe

La DCPJ débarque chez Dimitri Vorbe et la veuve du président Préval

Publié le 2019-12-14 | Loop Haiti

Des agents de la DCPJ ont tenté ce samedi d'"arrêter" Dimitri Vorbe ainsi que l'épouse de feu président René Préval. L'information, signalée sur Twitter par Jacqueline Charles du Miami Herald, a été confirmée par Le Nouvelliste.

Nouvelle page dans l'affaire opposant l'Etat haïtien et les responsables de la compagnie Sogener. Ce samedi 14 décembre, des agents de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) se sont rendus aux domiciles de Dimitri Vorbe, vice-président de la compagnie de production d'électricité, et d'Elisabeth Debrosse Préval, tous deux objets de mandats d’amener dans le cadre de ce dossier.

Dimitri Vorbe lui-même et son avocat Me Danton Léger ont confirmé pour Le Nouvelliste ces descentes de la DCPJ. Une source a informé à Jacqueline Charles du Miami Herald que les policiers venus chez madame Préval, n'avaient en leur compagnie aucun juge de paix. Mais ces derniers n'ont pas pu avoir accès à la maison, les agents de sécurité s'y étant opposé.

Cette intervention de la police "chez Dimitri Vorbe, présenté comme un adversaire politique du président Jovenel Moïse, intervient à un moment où, selon une correspondance datée du 12 décembre 2019 à Germeil Castel du comité de l’Accord de Marriott, le président de la République sollicite une rencontre sur l’Accord de Marriott en vue de trouver une solution à la crise", écrit Robenson Alphonse.

Ref: http://www.loophaiti.com/content/la-dcpj-debarque-chez-dimitri-vorbe-et-la-veuve-du-president-preval

Energie : « Ce qui se fait actuellement n’est pas correct », dénonce Dimitri Vorbe

Publié le 2019-10-24 | Le Nouvelliste

Dimitri Vorbe, l’un des patrons de la Sogener, n’a pas caché sa stupéfaction après la publication dans la presse de la décision prise par le gouvernement en Conseil des ministres mercredi de suspendre le paiement des valeurs relatives aux contrats d’énergie électrique signés entre l’État haïtien et les firmes Sogener, E-Power et Haytrac. Sur Magik 9 jeudi matin, il s’est dit « étonné et surpris » de cette décision survenue environ quatre heures après une rencontre avec le ministre de l’Économie et des Finances, celui des Travaux publics Transports et Communication et le directeur général du BMPAD autour du contrat avec l’État haïtien. « C’était une belle rencontre. Le ministre de l’Economie et des Finances me paraissait quelqu’un de très conciliant », a confié Dimitri Vorbe. Ils s’étaient même mis d’accord sur une prochaine rencontre.

« Je ne sais pas ce qui s’est passé aujourd’hui », s'est étonné le patron de la Sogener, soulignant que le ministre s’était montré respectueux des initiatives privées. Est-ce que le ministre parlait en son nom personnel ou au nom du gouvernement ?, se demande l’homme d’affaires. Il annonce que le cabinet de la Sogener va analyser la « légalité » de cette décision prise par un « gouvernement démissionnaire ». En attendant les commentaires des hommes de loi, Dimitri Vorbe reste convaincu que « ce qui se fait actuellement n’est pas correct ». Il souligne qu’il existe dans le contrat une clause « de résiliation anticipée » autorisant l’une ou l’autre partie à mettre un terme prématurément au contrat pour « fautes graves ». Dimitri Vorbe explique aussi que le contrat entre l’État haïtien et la Sogener expirera en 2025. « C’est à partir de cette date que les équipements rentreront dans le patrimoine de l’Etat », a-t-il indiqué.

Dans le cadre de ce contrat, la Sogener exploite les centrales qui appartenaient déjà à l’État haïtien. « Nous avions remporté un appel d’offres pour l’exploitation de ces centrales électriques. Nous y avons fait un investissement de plus de 80 millions de dollars. Nous devons amortir ces dépenses avant de remettre ces centrales à l’État haïtien », a soutenu Dimitri Vorbe qui ne veut pas faire preuve de "naïveté". « L’État, a-t-il reconnu, a les capacités de faire n’importe quoi. Mais, jure-t-il, ceux qui agissent au nom de l’État peuvent s’attendre à des poursuites à l’avenir en cas d’abus. »

« Le ministère de la Justice et de la Sécurité publique et celui de l’Economie et des Finances sont instruits, chacun en ce qui le concerne, d’obtenir la mise en mouvement de l’action publique contre tous ceux qui sont coupables de dilapidation de deniers publics dans le cadre de ces contrats, la restitution des montants surfacturés à l’État et la réparation de tous préjudices causés à l’État dans le cadre de l’exécution des contrats de fourniture d’électricité passés entre l’État et les compagnies citées plus haut », a annoncé le secrétaire d’État à la Communication Eddy Jackson Alexis.

Ref: https://lenouvelliste.com/article/208367/energie-ce-qui-se-fait-actuellement-nest-pas-correct-denonce-dimitri-vorbe

Affaire Dimitri Vorbe/ Gessica Généus:- Quand Dimitri Vorbe exige la gratitude.

Publié le 2019-08-09 | Gazette Haiti

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On assiste sur Twitter depuis plus de 24h à un combat des plus féroces, un spectacle des plus inattendus offert par le patron de Sogener Dimitri Vorbe et l’actrice Gessica Geneus. Étonnant vu qu’on les croyait plutôt proches, au point que cette dernière et d’autres PetroChallengers ont été accusés par certains d’être à la solde de l’homme d’affaires afin de déstabiliser le pouvoir en place.

Essayons de retracer le fil de cet affrontement qui défraie la chronique sur les réseaux sociaux. 
Tout d’abord, les hostilités ont été lancées en premier par l’actrice, suite à un tweet très virulent contre Dimitri Vorbe « Boujwa pa janm ni zanmi, ni patnè malere. Anvan nou ouvè bouch nou se entèl ap travay Ak Dimitri ceci cela... jou Sa ta rive poum tounen tchoul ankenn boujwa vòlè nan peyi sa, se pou Dessaline tou vinn pranm on fwa. Kontinye pale moun mal pandan nap goumen pou galon gaz. Amen ».

Et la riposte de l’entrepreneur ne s’est fait pas attendre « Nana ou cho! L ap kite radotèz! Boujwa a te zanmiw lèw te bezwenl, jodi a boujwa pa zanmi pèp.. wawww Desali n ap vi n pranl. Li ka bliye! Nan lavi fòk ou klè, ou pa ka 2 bò! San filtè mèd! ». Il s’en est suivi des échanges des plus brutaux entre les deux protagonistes. 

Comme c’est toujours le cas sur les réseaux sociaux dans ces genres de polémiques, les internautes s’en mêlent. Pendant que certains s’en amusent, d’autres prennent parti en fonction de leurs affinités, leurs intérêts, leur appréciation, etc. soit pour l’un ou pour l’autre. 
Cependant dans ce cas précis, il est important de faire preuve d’un peu d’objectivité tout en appelant les deux parties à la retenue et au respect de la dignité de chacun en dépit des divergences.

Parlons peu, mais parlons bien 

La gratitude est une vertu

Admettons que l’aide a été faite sur une base amicale, la sagesse recommanderait à Gessica Geneus d’éviter de blesser publiquement cette même main qui lui a été tendue à un moment bien déterminé de sa vie. Même si un soutien financier ne signifie pas la perte de sa dignité ou soumission totale mais il y a une façon de manifester son désaccord qui ne doit aucunement s’apparenter à de l’ingratitude « Si je vous nourrissais tous les jours en tant qu’ami dans le besoin, et que vous me traitez publiquement de voleur, rien ne m’empêche de vous rappeler de manière proportionnelle que cet argent volé vous a fait du bien ». Deux anciens chefs d'états haitiens ont théorisé sur ce concept reconnaissance : le Dictateur François Duvalier et Jean Bertrand Aristide. Si pour Duvalier la reconnaissance est une lâcheté, pour l'ex Prête de St Jean Bosco la reconnaissance est la mémoire du coeur.

Le sponsoring a ses principes

L’autre cas de figure, le sponsoring. Beaucoup disent que sponsoriser un artiste ou autre ne lui enlève pas son droit à la critique. D’accord. On peut en faire un débat. Cependant, il ne faut pas confondre dénigrement, injures et critiques. Aucun sponsor au monde n’accepterait d’être traité de la sorte ( bourgeois spoliateur) après avoir investi son argent ou financé le projet de cette même personne.
D’abord, un artiste est supposé adhérer aux valeurs que charrie un sponsor. Accepter le financement d’une entité ou institution, c’est accepter sa politique, sa ligne et être en accord avec ses actions, bref la représenter en lui donnant de la visibilité. C’est juste une question de cohérence et de bon sens. Se faire financer par Sogener qui selon ses détracteurs s’enrichirait sur le dos de l’Etat « en vendant du Black-out », c’est aussi participer au pillage de nos maigres ressources si toutefois les assertions contre cette compagnie sont fondées. Pour comprendre un peu le concept de sponsoring, lisons le Professeur Agrégé de Marketing Bertrand Bathelot

« Le sponsoring désigne un soutien financier ou matériel apporté à un événement ou un individu par un partenaire annonceur en échange de différentes formes de visibilité de nature publicitaire liées à l’événement ou l’individu. Outre les différentes formes de visibilité à vocations publicitaires, le contrat de sponsoring peut prévoir la participation de l’individu sponsorisé à différents événements de l’entreprise (congrès, séminaires, inauguration point de vente, lancement produit,…). L’annonceur sponsor recherche la visibilité offerte sur l’événement, mais également des transferts d’image positifs en fonction du type d’événement et des valeurs qui lui sont associées ». 

Nous pensons que ce point était nécessaire à faire car en Haïti la culture de la partisanerie et du clan enlève tout sens de jugement même à des personnes qu’on croyait les plus averties. Il aurait été mieux de dire à Gessica Geneus qu’elle devait faire preuve de plus de mesure et qu’elle allait trop fort dans ses propos. On peut toujours critiquer, prendre ses distances avec une personne sans toutefois toucher à son honneur et à sa dignité, surtout celle d’un bienfaiteur. Nous n’allons pas jusqu’à demander aux partisans de la PetroChallenger de lui conseiller de présenter des excuses à son « ancien ami ou sponsor » pour ses propos jugés déplacés, ce n’est pas dans notre ADN ou notre culture mais l’encourager sur ce terrain là par fanatisme et esprit de haine contre l’autre pour des raisons politiques ou de classe n’est pas dans son intérêt.

Dimitri Vorbe, de son côté, aurait pu lui même choisir de ne pas répondre ( on ne peut lui enlever le droit de réagir non plus), question d’éviter ce déballage malsain et maladroit. D’ailleurs, il a commis l’erreur dans l’un de ses tweets d’avouer avoir financé la sortie de l'album de Gessica qu'il qualifie de « Pa Konn chante ». Cela pose un sérieux problème dans un pays où de nombreux jeunes talentueux n'arrivent pas à trouver un financement pour réaliser leur rêve. Pourquoi Dimitri Vorbe a -t-il pu sponsoriser un projet auquel il ne croit même pas ? Au regard de ce spectacle malheureux, le système de sponsorisation mérite d’être revu. 
Ce qui est sûr, c’est ce que ce clash aura des conséquences graves sur nos rapports déjà problématiques, en tant que citoyens d’une même nation. Ce qui fait que beaucoup de jeunes avec de belles idées et des projets d’avenir réfléchiront dix fois maintenant avant de frapper aux portes du secteur privé par crainte de connaître le même sort et vice versa. 

Résultat : un pays avec un tissu social encore plus déchiré où la majorité, les pauvres crèvent dans leur coin et la classe moyenne se perd dans ses rapports ambivalents avec une frange de la bourgeoisie qui profite d’un État failli pour ériger ses propres règles. 

Tout compte fait, ce n’est pas au secteur des affaires dont la devise reste le maximum de profit possible qu’il faut s’en prendre, plutôt à l’Etat qui doit prendre des mesures notamment fiscales dans l’intérêt de la majorité.

Alors qu'on s'attarde sur les réseaux sociaux à polémiquer sur une distraction de plus, entre temps on oublie la misère abjecte, l'insécurité, le taux du dollar, la difficile rentrée des classes, bref le désespoir qui caractérise le quotidien la majorité de la population oubliée par les tenants du pouvoir.

Par Albert-Edner Georges

Ref: https://www.gazettehaiti.com/node/613

La SOGENER de Dimitri Vorbe doit plus de $233 millions US à l’Etat

Publié le 2019-18-10 | Loop Haiti

Logo de la Compagnie Sogener S.A/Page Facebook Sogener

Nouveau rebondissement dans le dossier des contrats d'achat d’énergie passés entre la Société Générale d’Energie S.A (SOGENER) et l’Etat haïtien. Dans une sommation en date du 18 Octobre 2019, le Bureau de Monétisation des Programmes d’Aide au Développement (BMPAD) exige à la compagnie, une restitution de plus de 233 millions de dollars américains à l'Etat.

La Société Générale d’Energie S.A doit restituer la somme de $194 millions 507 mille 067.19 centimes US à l’Etat haïtien, peut-on lire dans la sommation. Ce montant couvre l’achat à crédit des produits pétroliers en provenance du programme Petro Caribe, et qui s’étale sur la période allant du mois de juin 2012 à mars 2019.

Les modalités de paiements sont dument fixées dans la sommation. « La Sogener aura à verser les $38 millions 901 mille 413.43 centimes US, qui représentent les honoraires des avocats poursuivants, contrôlée à 20%. Ce qui donne un montant total de $233 millions 408 mille 480.62 centimes US », poursuit la note.  

La compagnie dirigée par Jean Marie Vorbe et Dimitri Vorbe, dispose d’un délai de trois (3) jours francs pour satisfaire les exigences de cette sommation. « En cas de refus d’obtempérer, il sera fait contre elle ce que de droit », lit-t-on dans la sommation.

Notre rédaction a vainement tenté de joindre au téléphone Dimitri Vorbe, vice-président de la Sogener, pour une éventuelle réaction sur la sommation en cours et les possibilités que la Sogener puisse sciemment honorer le paiement suite au délai de trois jours imparti dans la correspondance.

Cette décision du Bureau de Monétisation et des Programmes d’Aide au Développement intervient environ 48 heures après que les Ministères des Travaux Publics et de l’Economie, ont convoqué une rencontre avec plusieurs compagnies autour de certains contrats qui, selon eux, ne sont pas dans l’intérêt de l’Etat.

« S’agissant de la Sogener, une réunion aura lieu le mardi 22 Octobre prochain, autour des conditions de désengagement de cette entreprise privée dans le cadre du contrat d’achat d’énergie électrique », a informé le Ministère de la Communication. Dans le but d’optimiser l’utilisation des ressources publiques et les services rendus à la population, le Ministère a annoncé que des correspondances ont été également acheminées aux firmes Haytrac et E-Power S.A.

Soulignons que depuis l’intervention du Président de la République au Palais national le 15 Octobre dernier, l’actuelle administration ne cesse d’entreprendre des actions en vue de revoir et ajuster certains contrats d’achat d’énergie.

Mardi 15 octobre, dans sa conférence de presse au Palais national sur la crise qui sévit actuellement dans le pays, Jovenel Moïse a lancé des flèches à l’encontre des principaux bénéficiaires des failles du « système ». Ces derniers, d’après le premier citoyen de la nation, détiennent le monopole économique et bénéficient de tous les avantages de l’Etat, particulièrement à travers des contrats juteux.

 

Hier encore, jeudi 17 octobre, après le dépôt d’une gerbe de fleurs au pied du monument de Jean-Jacques Dessalines au MUPANAH, le Chef de l’Etat a renouvelé ses invectives, et invité le peuple à s’unir contre ce « système » qui, dit-t-il, engendre l’exclusion, la misère et la pauvreté.

Ref: http://www.loophaiti.com/content/la-sogener-contrainte-de-restituer-plus-de-233-millions-us-letat-0

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